Avec plus de 500 références, Vanessences ne propose que des produits bio. Une manière de se démarquer, tout comme l’activité conseil. “J’accompagne les gens, comme je le faisais en pharmacie”, précise-t-elle. Parmi les produits les plus vendus, quelques “best-sellers” comme les shampoings traitant les dermites du cuir chevelu (ou les huiles anti-poux), les huiles anti-tâches, les roll-on anti acnée ou anti micro-kyste. Si la société vend des mélanges tout prêts, elle propose aussi le “do it yourself” (faites-le vous-mêmes NDLR).
"Les gens viennent parfois avec des formules, que nous leur préparons. Nous vendons aussi des livres, des flaconnages, des diffuseurs. On s’adresse aussi bien à ceux qui cherchent la facilité, qu’aux gens un peu plus aguerris et qui se débrouillent seuls."
Les produits répondent à une saisonnalité, la période de l’hiver sera propice à la vente d’huiles essentielles pour dégager les nez bouchés, tandis que ce début de printemps où les pollens font éternuer les allergiques, exigera d’autres substances, et que l’été mettra en avant les protections solaires. La clientèle est basée dans toute la France, voire en Suisse et en Belgique. “À moyen terme, nous espérons développer le réseau des thérapeutes. Nous venons de nous faire référencer par une école de kiné, c’est une très bonne nouvelle pour nous. On est de plus en plus sollicités par des boutiques bio, des pharmacies…», explique Vanessa Bozec qui ne veut toutefois pas s’éparpiller.
À terme, le premier étage de l’ancienne laiterie de la rue Romain-Rolland devrait même devenir un espace de co-working pour les professionnels des médecines douces. Masseurs et naturopathes, pourraient trouver en ce lieu un espace pour travailler ensemble.
Auparavant, dès la fin de cette année 2018, l’espace boutique devrait ouvrir en rez-de-chaussée, dans l’ancien garage. Le temps du laitier est bien révolu.