L'arnica montana, une plante caractéristique des zones de haute altitude entre 1200 et 2800 mètres, pousse dans les régions montagneuses d’Europe. En France, l’arnica est retrouvée dans les Vosges, les Alpes, les Pyrénées et le massif central.
Cette plante était utilisée par divers peuples européens, notamment les Grecs et les Romains, pour ses propriétés médicinales, en particulier pour traiter les ecchymoses, les contusions et les inflammations.
Le nom "Arnica" vient probablement du grec "arni", qui signifie "peau de mouton", faisant référence à la texture velue des feuilles de certaines espèces. La classification scientifique actuelle date du 18ème siècle.
Au Moyen Âge, l'arnica commence à être documentée dans des textes médicinaux européens. Sa popularité croît pendant la Renaissance, où elle est recommandée pour un grand nombre de maux.
Au 19ème siècle, l'arnica gagne en popularité grâce à l'homéopathie, promue par le médecin allemand Samuel Hahnemann. Elle devient un remède incontournable dans cette pratique pour traiter les traumatismes physiques.
Plusieurs variétés d'arnica étaient utilisées par les peuples autochtones d'Amérique du Nord. Chaque tribu avait ses propres applications médicinales, allant du traitement des blessures à l'usage rituel.
Depuis quelques années, les récoltes de fleurs d’arnica ont été mauvaises et son macérât est devenu très onéreux. En cas de rupture, vous pouvez aisément le remplacer par du macérât d’Harpagophytum possédant des propriétés équivalentes.