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Huiles végétales / essentielles
Bio et HECT
Produits naturels
sélectionnés par notre Docteur en pharmacie
Capsules huileuses de Millepertuis bio
Des capsules huileuses de Millepertuis bio pour lutter contre la dépression légère de façon naturelle.
Un complément alimentaire idéal pour soulager les sauts d’humeur et les maux de tête désagréables.
Boite de 100 capsules d'huile de Millepertuis bio.
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En savoir plus
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Composition
Composition des capsules huileuses de Millepertuis BIO
Composition 100% naturelle et BIO
Fabriqué en France, ces capsules de gélatine BIO contiennent de l'huile de Millepertuis BIO
Liste INCI : Macérat huileux de Millepertuis* 320 mg (huile végétale de tournesol*, Hypericum perforatum*, huile essentielle de lavandula angustifolia*). Pour une capsule (gélatine* BIO) de 490 mg.
* issus de l'agriculture biologique -
Conseils et mode d'emploi
Comment utiliser les capsules huileuses de Millepertuis BIO
2 à 4 capsules par jour pendant les repas. A consommer dans le cadre d'une alimentation variée et équilibrée.
Apports (pour 4 capsules) : 1280 mg de macérat huileux de Millepertuis.
La boîte de 100 capsules permet une cure complète de 1 mois environ.
Précautions d'emploi et contre indications :
Informez votre médecin en cas de prise simultanée de médicaments.
Éviter l'exposition au soleil pendant les prises.
Déconseillé aux femmes enceintes et/ou allaitantes.
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Avis
Par ANNE le 20/04/2024Signaler un abusLe client n'a pas laissé de commentaire.
Conseils associés de Vanessa Bozec, notre Dr en Pharmacie et aromathérapeute
Notre Docteur en pharmacie et cofondatrice de Vanessences, Vanessa Bozec, vous explique les principes actifs du Millepertuis.
Le millepertuis ou Hypericum perforatum L est efficace dans les dépressions légères à modérées, ses propriétés antidépressives sont dues principalement à l'hyperforine.
La sommité fleurie est inscrite à la Pharmacopée européenne de 2008, elle relève donc du monopole pharmaceutique. Elle est mentionnée dans la liste des plantes pouvant bénéficier d'un dossier d'AMM allégé selon l'indication : "Traditionnellement utilisé dans les manifestations dépressives légères et transitoires". En usage local, le millepertuis est utilisé pour le traitement des blessures, contusions, douleurs musculaires et brûlures.
Les effets indésirables du millepertuis sont rares et sont comparables à ceux d'un placebo. Le millepertuis est mieux toléré que les autres antidépresseurs. Il fait l'objet d'interactions médicamenteuses avec tous les médicaments métabolisés par le cytochrome P450 3A4 et la glycoprotéine P, avec les médicaments à marge thérapeutique étroite et avec les antidépresseurs inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS). L'utilisation du millepertuis est donc recommandée dans les dépressions légères à modérées lorsque le patient ne prend pas d'autres médicaments ou lorsque son traitement ne contient pas de médicaments métabolisés par le CYP 3A4 ou la glycoprotéine P, de médicaments à marge thérapeutique étroite ou d'ISRS.
Le mécanisme d'action du millepertuis n'est pas complètement compris. Cependant les constituants biologiques actifs pourraient inclure l'hyperforine, l'adhyperforine, l'hypéricine, la pseudohypéricine, les flavonoïdes, les xanthones et les procyanidines. L'activité antidépressive du milllepertuis pourrait être transmise par les systèmes sérotoninergiques, noradrénergiques, dopaminergiques, mais aussi par le moyen de l'acide γ-aminobutyrique (GABA) et le glutamate amino acide. Le mécanisme d'action du millepertuis semble être différent de ceux des antidépresseurs standards, il semblerait que ce soit une combinaison de plusieurs mécanismes. (1)
Action de l'hypéricine : L'hypéricine est en partie responsable de l'effet antidépresseur. L'hypéricine aurait également des propriétés antivirales. (2)
Action de l'hyperforine : L'hyperforine (flavonoïde) est actuellement la molécule principale responsable de l'effet antidépresseur du millepertuis. L'hyperforine, à des concentrations nanomolaires, inhibe la recapture des amines neuromédiatrices (sérotonine, dopamine et noradrénaline) au niveau des synapses. (3)
(1) Hammerness, P., Basch, E., Ulbricht, C., Barrette, E.-P., Foppa, I., Basch, S., … Ernst, E. (2003). St. John’s Wort: A Systematic Review of Adverse Effects and Drug Interactions for the Consultation Psychiatrist. Psychosomatics, 44(4), 271–282. doi:10.1176/appi.psy.44.4.271
(2) Linde, K. (2009). St. John’s Wort – an Overview. Forschende Komplementärmedizin / Research in Complementary Medicine, 16(3), 1–1. doi:10.1159/000209290
(3) Bruneton J., Pharmacognosie, phytochimie, plantes médicinales. Paris, Editions Tec & Doc, 2009, 4e édition, 523-531.
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